Marchés Les céréales en petite hausse

« Les températures froides aux Etats-Unis sont considérées comme un signal de soutien pour les cours du blé », analyse Arnaud Saulais de Starsupply Renewables. Même s'il s'agit d'une « énième vague de froid polaire », la « couverture neigeuse hétérogène inquiète », complète le cabinet Agritel. La neige permet de protéger les semis de blé contre les risques de gel hivernal.

En parallèle, « l'activité export record tient le marché du blé en haleine, y compris en France où de nombreux chargements sont en cours notamment pour l'Egypte, le Maroc et la Thaïlande », affirme Agritel. Les opérateurs surveillent également le lancement du nouveau contrat lancé par Euronext sur le blé meunier de qualité supérieure, dit « n°3 ». Il répond à des critères qualitatifs très spécifiques pour la panification et recherchés à l'export, afin de répondre « à la demande de l'industrie consultée au cours de l'année 2014 », selon les termes du communiqué publié début février par Euronext.

Le climat humide et frais de l'été 2014 avait considérablement dégradé la qualité des blés dans les régions les plus arrosées, ce qui avait posé problème pour l'exportation d'une partie de la récolte.

Sur Euronext vers 12h40 (11h40 GMT), la tonne de blé gagnait 25 centimes sur l'échéance de mars à 187,75 euros et 50 centimes sur celle de mai à 188,25 euros. Environ 6.000 lots avaient été échangés. Le maïs perdait 50 centimes sur l'échéance de mars à 149 euros la tonne et en gagnait 25 sur celle de juin à 158 euros. Moins de 200 lots avaient changé de main. Sur le marché physique français, blé, orges et maïs étaient stables.